La symbolique du coq sur le clocher de l'église

 

La girouette "Coq" est, sans nulle doute, le motif le plus répandu en Occident. Dès le Xème siècle on peut en voir sur la cathédrale de Westminster et sur la tapisserie de Bayeux. On peut trouver des documents sur la girouette "coq" au sommet d'un clocher, aux alentours du VIIème siècle.

On se demande souvent : pourquoi un coq au sommet des clochers des églises en Occident ?
C'est suite à une "bulle" du Pape au XIIème siècle qui a souhaité, à l'époque, que les clochers des églises arborent une girouette "coq".

Pourquoi le choix d'un coq ? 
Beaucoup pensent que c'est symbolique. Le coq a été choisi parce que, comme le Messie, il annonce le passage des ténèbres à la lumière.

On retrouve le coq dans la mythologie et la religion et plusieurs hypothèses s'entrecroisent sur le sens qu'on lui donne et le pourquoi de sa présence dans l'univers des symboles.

Vigilance, fertilité, fierté, on prête à l'oiseau plusieurs vertus. Les folkloristes affectionnent une certaine histoire pour expliquer la présence du coq sur les clochers d'église. Après que les Vikings eurent commencé à se servir de girouettes, un des papes (on ne précise pas lequel) fut fasciné par le récit racontant que Pierre avait renié le Christ par trois fois avant que le coq ne chante. Le pape ordonna donc que l'on place sur le toit ou sur le clocher de chaque lieu de culte catholique romain un coq, rappelant à ceux qui lèveraient le regard, de faire l'impossible pour ne pas répéter l'erreur de saint Pierre.

 


Le vieux coq de l'église de Monthureux sur Saône, 
en fer étamé imitation cuivre.
Ce coq a été prêté au musée d'Hennezel-Clairey

 

 

 

 


retour à l'accueil